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mercredi 18 mai 2011

Master-class du Théâtre Amok 2010/2012



Master-class "Le geste apocalyptique"
Jeudi 26 avril 2012 de 10 h à 17 h
Grand Atelier Maison de Quartier Madeleine Champs de Mars
10 rue Monteil à Nantes
Ouvert à tous- Participation libre

Expérience de Costumologie
Révélation de personnage par le costume
Observation des liens intimes avec la fiction

Mise en jeu d'une esquisse théâtrale
A partir d'une pièce courte de Ronan Cheviller
Inspirée de "L'Apocalypse" révélation de Saint Jean

Présentation jeudi 26 avril 2012 à 17 h 30 au Grand Atelier
Maison de Quartier Madeleine Champs de Mars
En partenariat avec les éditions A la Criée
Et vendredi 27 avril 2012 CIL Amphi 410

Dans le cadre du colloque "Figure de l'Apocalypse"
Université de Nantes / CIL - département d'italien / DCIE
En compagnie  de Ronan Cheviller auteur, metteur en scène
des comédiens  : Virginie Barthélémy, Jean-Marie Lorvellec et Emerick Guézou
du photographe  : Eric Milteau
du dessinateur  : Quentin Faucompré


"Actes de Naissances"
Emission en direct avec les EAT Atlantique,
Et les Editions A la Criée
Jeudi 10 mai 2012 de 14 h à 18 h
Au Festival Sonor au Lieu Unique à Nantes
Avec Françoise Thyrion, Diana Vivarelli, Marcel Zang,
Léo Bossavit, Jean Thovey, Henri Mariel, Sylvain Renard,
Frédéric Barbe, Sylvie Beauget...
Des histoires de début, par où ça commence,
comment ça se met à parler, voyage dans les voix théâtrales,
par les auteurs et des invités.
La question qui pourrait nous servir de fil conducteur serait  :
Quel est votre récit de naissance ?
Voilà une question qui en ouvre bien d'autres...
Vous pouvez assister à cette émission au Lieu Unique : entrée libre
Ou l'écouter en direct sur Jet fm 91.2
Avril et juin 2012  : Ronan Cheviller est en résidence d'écriture à la Chartreuse Villeneuve lez Avignon.

Ces projets sont associés  aux éditions A la Criée
à la Maison de quartier Madeleine Champs de Mars à Nantes
Et au projet de recherche universitaire DCIE.



« Le rapport de l’acteur au sacré et la crise du sens »











DCIE axe « Religions et Laïcité »
CERCI / Université de Nantes



Car quand la chose sera jugée de sens rassis, il n’y aura celui, qui ne confesse,
Que déjà c’est une pure batellerie, d’amuser le peuple en signes,
dont la signification ne lui soit point exposée.
La forme des prières ecclésiastiques, Calvin

Aide-moi de ta main à dépouiller ce vêtement magique.
Bien.., repose là, mon art.
Prospéro / La tempête, William Shakespeare.

« L’essence du théâtre étant pure construction mentale, il n’a d’autre réalité que son instabilité. Capable, bien que différent du rêve,…, de faire surgir d’innombrables constructions mentales en un moment ; ravissant les cœurs au plus haut point ; agencé par l’acteur qui semblable à Brahma (dans l’acte de création), ne cesse pas de rester dans son être… ce théâtre dépourvu de réalité apparait comme quelque merveille. En dépit de quoi, il devient un moyen d’accéder au plus haut à savoir la Délivrance. Tel est ce monde-ci : déploiement phénoménal de noms et de formes sans réalités. »
Pourquoi le théâtre ? La réponse indienne, Lyne Bansat-Boudon / P 49  / Natyasastra (traité du théâtre II° siècle).

L’ESPRIT : Tu aspirais si fortement vers moi ! Tu voulais me voir et m’entendre. Je cède au désir de ton cœur.
 – Me voici. Quel misérable effroi saisit ta nature surhumaine !
Qu’as-tu fais de ce haut désir, de ce cœur qui créait un monde en soi-même…
Faust, Goethe.

Le double mouvement : des questions de sens aux questions de théâtre. L’art de l’acteur est un art archaïque, il ne nécessite aucun appareillage technique, il suffit de la présence d’un corps, d’une voix. Il suffit aussi de poser une frontière (fictive) qui sépare les acteurs des spectateurs pour que l’énigme ou l’attente de la représentation se produise. A chaque fois que nous menons une master class, nous sommes dans le double mouvement de proposer un questionnement sur cet ordre sacré du spectacle / la forme profane du saltimbanque sur un tréteau et d’introduire des techniques théâtrales (corporelles, vocales…) qui font entrer dans des états magiques ou émotionnels.

Une master class se présente comme un laboratoire : on y fait des expériences en milieu confiné : je me pose une question (une envie), je l’expérimente : je la joue et je critique. Voici donc distingué le narrateur de celui qui joue.
Dieu : toujours donné entre parenthèse avec un point d’interrogation et un point d’exclamation, employé par défaut ce quelqu’un, cet autre, ce quelqu’un d’autre. Celui qui créé, se métamorphose, à la fois machine et fonction changeant d’identité : arbitre, entraineur, coach, témoin…
Nous proposons au cours des master-class de partir de soi, d’observer ses croyances, de les mettre en jeu, qu’elles se manifestent, sans avoir la prétention « d’embrasser le sujet », nous tentons de mettre en jeu collectivement des questions.

Master class « La forêt du Contre Monde »
Novembre 2010
Au cours du festival « Les facéties du Contre Monde »
Aux Ateliers de Bitche à Nantes
Durée : 1 journée
Présentation publique d’une petite forme de 15 minutes
Intervenants : Ronan Cheviller, Jean-Marie Lorvellec et Mélanie Pochat.
Nombre de participants : 4 participants : étudiants et lycéen.

La majorité des participants était d’origine étrangère. Nous avons proposé un processus de création sur une journée en se laissant inspirer par la scénographie que nous avions préparée pour nos spectacles. Quel peut-être l’espace de la rencontre pour des personnes qui ne se connaissent pas ? Cela peut être de l’ordre d’une folie et d’un dénudement, grâce à la métamorphose avec un costume. Dans un second temps, nous avons abordé un texte de « L’illustre Contre Monde » de Ronan Cheviller : « N’est-il pas difficile de s’exprimer en français ? ». Ce boniment traite le langage de manière sonore par association d’idées, le sens qui se dégage, c’est la fracture des mots qui ouvrent sur d’autres mots. Le dictionnaire, première bouée pour s’aventurer dans la langue, pourrait apporter des réponses, mais semble lui aussi contribuer au naufrage. Dans ce jeu du sens et du son « d’un objet laïque / le dictionnaire » ouvre la brèche d’une sacralité où le sens échappe à celui qui veut le saisir ainsi qu’un aruspice.

Emission radio en direct « Voix sacrées, voix des ondes »
Le Jeudi 24 mars 2011
Festival Sonor  au Lieu Unique à Nantes
Avec : Ronan Cheviller, Jean-Marie Lorvellec, Mélanie Pochat et Emerick Guézou.
Participants : 3 étudiant Atelier Théâtre FLE / Plan Réussite Licence et d’autres invités.

Au cours du Festival « Les facéties du Contre Monde », Ronan Cheviller et Emerick Guézou ont présenté un duo « Qu’en est-il de vos origines ? » à partir de textes de « L’illustre Contre Monde ». Il s’agissait d’une recherche des origines par les jeux du langage et de la mémoire affective  parcellaire et souvent incongrue.

Les discussions qui ont suivi avec les spectateurs, nous ont invité à prolonger nos expériences en proposant les questions : Est-il possible de naître dans une nouvelle langue ? Quel est votre récit de naissance ? Ces questions nous transportent au lieu de l’autofiction, récit primitif qui pour chacun pourrait être nommé sacré puisqu’il peut fonder l’identité.

Au cours du festival Sonor, dédié à la création radiophonique, Nous avons proposé une émission en direct de deux heures : un voyage des voix vers les origines par les ondes,  à l’écoute de perceptions sensibles qui s’entrecroisent avec des « métaphores religieuses et mythiques » ultime recours à une justification pour trouver une rive sacrée ou devenir un nom commun.

Master class : « Origines sacrées ou la fiction des origines »
Du 16 au 19 avril 2011.
Présentations au Studio-Théâtre d’une forme de 30 minutes
Dans le cadre du Festival Fun du Théâtre Universitaire
Durée : 2 jours / 2 représentation d’une forme de 30 minutes
Intervenants : Ronan Cheviller, Jean-Marie Lorvellec et Emerick Guézou.
Nombre de participants : 15 participants : étudiants, lycéens, demandeur d’emploi, salariés, retraités et comédiens.

Au cours de notre dernière expérience, qui utilisait les ondes, nous avons laissé deux propositions en suspends : nous écartions le mythe pour aller voir du côté des noms communs. L’origine s’approchait de l’identité et venait creuser le désir d’une singularité.

Cette fois, nous sommes partis de la Genèse dans La Bible qui écarte le mythe. Nous avons choisi celle traduite par des écrivains contemporains et des exégètes francophones. Nous avons proposé aux stagiaires de travailler sur le scénario de la Genèse à partir de notes.

Dans la Genèse est décrite la création divine du monde. Cette création devient très rapidement une affaire humaine où l’homme est coupé de ce Dieu créateur. On pourrait parler d’ « un western original » pour croiser rétroactivement nos propres images : des migrants qui essaiment la terre, le récit nous décrit leurs expériences de survie. Dieu choisit les nomades, les apatrides, il ne les choisit pas tous et il apparait très rapidement que son pouvoir n’est pas si assuré. La Genèse est un temps ou la foi et la loi ne sont pas certaines. Nous devions aussi revenir à la présence de ce Dieu créateur, comme énigme, nous ne choisissons pas de le prendre comme une évidence (axiomatique), mais nous devons avancer, et nous voyons que dans les termes de l’histoire ses attributs se métamorphosent qu’il change d’identité jouant une altérité.

Nous choisissons de passer par le filtre de la fiction, non pas le texte original, mais comment je l’ai digéré, où sont les absences, les questions, donc, ces matériaux sont un moyen pour réfléchir. Il s’agirait de dépasser une intimidation du texte sacré, de dépasser d’emblée l’acte de profanation ou du blasphème. Enfin, ce qui arrive, c’est « les cultures » comme point de vue pour observer ces récits. L’histoire repliée sur elle-même qui doit être représentée pour apparaître.
Pour traiter les métamorphoses, nous avons utilisé le costume, non pas comme masque qui viendrait occulter l’individu sous un apparat, mais comme moyen de faire surgir des personnalités autres, de se manifester. Dans un premier temps, les expériences conduisent à aborder la notion de croyance, je dois croire que je deviens quelqu’un d’autre, le spectateur lui aussi accepte cette convention. Puis, le comédien par son acte de jeu est l’interprète de paroles dont il devient « l’auteur ».


Master class « Le livre inachevé »

(usage et pratique du livre)

Jeudi 20 octobre 2011 de 10 h à 13 h de 14 h à 17 h

Lieu : Centre de Ressources du Livre
Pôle  de coopération pour la lecture et l’écriture en Pays de la Loire
Hôtel des Ursulines, 14, avenue François Mitterrand ; 72 000 Le Mans
Intervenants : Ronan Cheviller et Emerick Guézou.
Participants :étudiants, toute personne ayant une pratique théâtrale, intéressée par l’oralité et le livre comme objet d’expérience.

Le Théâtre Amok propose une Master Class « le livre inachevé » à partir de « L’illustre Contre Monde » de Ronan Cheviller édité aux éditions A la Criée en mars 2010. Ce livre, qui occupe les activités du Théâtre Amok depuis deux ans est constitué de 33 questions pour basculer dans le Contre Monde. Il s’agit évidemment d’une expérience sur le langage qui invite à une théâtralité.
A chaque fois, est convoqué le désir d’oralité, l’interprétation de celui qui prononce le texte et la possibilité de poursuivre son propre cheminement « écrire ou déplacer le texte ».

Nous proposons d’orienter le choix des textes sur le questionnement des origines, afin d’aborder le thème : fiction des origines / origines sacrées. En effet, cette master-class est associée au projet de recherche universitaire : Dynamique Citoyenne et Identité Européenne, "sécularisation des concepts religieux" CERCI / Université de Nantes.

Au cours de la journée, nous proposerons de découvrir différentes manières d’aborder la lecture à voix haute, la choralité et le livre comme « tremplin » à l’écriture ou à l’improvisation sur le thème de la fiction du récit de naissance. Trois ateliers de pratique se dérouleront de manière simultanée.

Atelier 1 : Oralité et lecture
Atelier 2 : Choralité ou la mise en dialogue d’un texte
Atelier 3 : Le livre tremplin pour l’écriture et l’improvisation

10 h à 10 h 30 : Présentation de la journée.
10 h 30 à 11h : Echauffement, premières expériences avec le texte et formation des groupes pour les 3 Ateliers
11h à 12h30 : Ateliers
12 h 30 à 13 h 30 : Buffet.
14 h : Reprise des activités, les participants peuvent changer d’atelier
15 h nouveau changement d’atelier
16 h à 17 h : présentation des différents ateliers et bilan.


Journée d’étude du 26 novembre 2011 : MSH Ange-Guépin
Synthèse des différentes expériences.

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